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Recipe Exchange @ 9pm!

(Anti) Déprime de février



J’aime la neige.


Fin des années 1980, j’étais en France (j’y suis née) et c’était la première fois de ma courte existence, 4 ou 5 ans, qu’il y avait assez de neige pour que nous fassions une bataille de boules de neige dans la cour du château[1]. Ce fut de un souvenir si mémorable que j’ai depuis associé l'accumulation de flocons à des moments de pur bonheur.

Début vingtaine j’ai expérimenté pour la première fois la planche à neige : je suis (littéralement) tombée en amour. En fait, je suis tombée en premier, l’amour est venu plus tard.


Pour mes 21 ans, j’ai reçu ma première planche, qui a toujours sa place dans mon cœur… et mon sous-sol.


C'est en me cherchant une « partenaire de snow » que j'ai sympathisé avec une consoeur du bacc. Que de soirées passées « à monter » à Bromont dans ma vieille Golf en écoutant le cd rose de Modest Mouse. C'est à cette amie que je dois, notamment, la rencontre de mon amoureux.


Il y a deux ans, ce dernier, m’a fiancé au sommet du mont Jay Peak pour mon anniversaire : je n’aurai pas pu rêver mieux! J’ai un vidéo de moi dans mon attirail le plus sexy(!), casque sur la tête, mèches au vent et sourire fendu jusqu’aux lèvres.


Avec les années, et les enfants, les sorties en montagne se sont espacées. Mais cette année, j’ai la chance d'initier mes filles à ma passion. Ma grande de presque cinq ans a commencé des cours de planche au Mont Gabriel et elle m’impressionne! Et comme Bb (bientôt trois ans) est casse-cou et fait tout comme sa sœur, elle a eu droit à son propre équipement et dévale LA pente (école) chaque semaine depuis janvier. Lorsque les gens me demandent son âge, je suis toujours mitigée entre une fierté immense et un petit sentiment de mère indigne (le premier l’emporte quand même). Vous devriez les voir aller, ce sont de véritables reines des neiges!


Ce soir, en promenant mon chien sous la neige (un husky bien sûr), j’étais sereine. Février, c’est le mois de la déprime saisonnière. On a hâte au printemps et, en attendant, il faut trouver notre lot de bonheur. Dans un pays où la saison froide domine, aussi bien en apprécier les bénéfices.


Et vous, comment glissez-vous « à travers » l'hiver?




[1] J’aimerais vous dire que j’étais une princesse, mais la vérité c’est que j’habitais en face d’un ancien château du XIIIe siècle auquel tout le monde avait accès (voir château de Dourdan).

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