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Faut être maman pour comprendre


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Faut être maman pour comprendre.

La première fois que ma mère m’a dit ça, je CROYAIS comprendre. Parce que je l’aimais, elle, mon père, ma sœur. Ils étaient ma famille, me connaissaient comme personne d’autre. Je me disais : «C’est vrai que ça doit être spécial!». Sans pouvoir l’expliquer, je pouvais m’imaginer ce que ça faisait de tenir son petit bébé dans ses bras.

Ça n’avait rien à voir.

À 6h, le matin du 28 juillet, une petite ligne a fait chavirer ma vie. Sans savoir ce que c’était, je sentais déjà sa lourdeur dans mon ventre. Pas la même lourdeur que celle que j’allais ressentir 9 mois plus tard.

Faut être maman pour comprendre…

Le 24 mars 2011, j’ai compris.

Ce petit être, je l’ai fabriqué. J’ai travaillé en symbiose avec lui pour le mettre au monde sans qu’on souffre trop lui et moi. J’ai accouché de mon cœur et mon âme, version parfaite. Mon premier bébé,

ma Gabriella.

Autant il me faisait du bien de la passer à d’autres bras, autant je m’enorgueillissais d’être la seule à pouvoir calmer son chagrin. Ma première fille me fait découvrir le monde à travers ses yeux, ses paroles. Ma fille, qui vit mes émotions à travers moi, qui pleure de me voir pleurer, qui rit de me voir rire. Quand mon cœur était en mille miettes, le sien l’était aussi. Et vice-versa.

Quand je lève le ton sur elle, qu’elle se met à pleurer et me dit de ne pas crier, tout mon intérieur s’effondre. Quand elle affiche un visage illuminé de fierté, elle devient digne des dieux à mes yeux.

Faut être maman pour comprendre.

Le 23 juin 2013, j’ai compris. J’ai compris le sens des phrases : «l’amour ne se divise pas, il se multiplie» et «aimer différemment».

Ma deuxième version, tellement différente de la première, mais ô combien parfaite en tout point également, est arrivée dans nos vies. Naomie. Les longues minutes que j’ai passées à la tenir dans mes bras, malgré la douleur et l’inconfort, à la dévorer des yeux, à essayer d’expliquer le miracle qui s’est produit pour avoir fait les plus belles choses que j’ai dans ma vie. Surtout à tenter d’arrêter le temps, de fixer dans ma mémoire ces moments privilégiés.

Faut être une maman pour comprendre c’est quoi de retrouver tes enfants après une soirée en amoureux, une journée au travail, un «p’tit break» offert par les grands-parents.

Faut être maman pour comprendre qu’après une soirée difficile à faire de la discipline, ton enfant tient coûte que coûte à ce que ce soit Maman qui aille le coucher…

Hier soir, je vais embrasser mes enfants avant le dodo. Ma tout-p’tite est enrhumée et tousse beaucoup. Je vais la frictionner et comme elle se réveille, elle me dit : «Maman, fait dodo avec moi, un pou-ti peu…». Je me suis allongé à côté d’elle, son front contre mon front, son petit bras autour de mon cou et elle s’est endormie comme cela…

Mon amour pour mes enfants ne se décrit pas, faut être maman pour comprendre.

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