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Recipe Exchange @ 9pm!

Je ne savais pas

J'ai toujours su que je voulais être maman. J'étais enfant et je le savais.

On rit encore, mon amie et moi, de nos discussions au secondaire. Elle, à 15 ans, disait ne pas vouloir de bébé parce qu'elle ne voulait pas accoucher. Et moi, gentiment, je riais d’elle et je lui assurais le contraire. (Elle a 2 beaux p’tits cocos maintenant.)

Avant de faire mon premier test de grossesse, je savais que j’étais enceinte.

Quand j’ai vu le +, j’ai eu un petit vertige. J'étais enceinte.

C’était vrai; j’allais être maman.

J'ai pris le téléphone et j'ai appelé l'amie qui, à 15 ans, ne voulait pas accoucher plus tard. Dire qu’elle est maintenant la marraine de mon 3e; mon gros loulou!

Crédit photo: Izabel Paré

Mais là, je ne savais pas ce qui m’attendait.

Je ne savais pas que j’aimerais déjà à la folie, même si mini, ce p’tit être que je fabriquais de toutes pièces, que je tricotais. Que je devinerais déjà ses traits de personnalité, mais que cette p’tite bibitte finirait toujours par me surprendre.

Je ne savais pas que mon corps serait autant mis à l’épreuve. (Mes grossesses n’ont pas été si extraordinaires. Pour faire une histoire courte, je vomissais trop, je contractais trop, trop tôt, et je manquais vraiment trop de fer… entre autre. Mais j'ai aimé (apprécié) construire un mini humain. Quel privilège!)

Est arrivé le moment de l’expulsion.

Lorsqu’on a déposé bébé sur moi, ma poulette, que j’ai pu la tenir et la regarder enfin, ça m’a rentré dedans comme une tonne de briques.

Je ne savais pas. Vraiment pas.

Que je pouvais aimer autant. Que je pouvais avoir mal en dedans à chaque fois que je regarderais mon bébé. (Et aux seins, mais ça c’est une autre histoire! Haha!)

Que ma vie prenait tout à coup un sens complètement différent. Que j'en voudrais pleins d'autres.

Je ne savais pas que je ne me tannerais jamais et que je serais encore aussi émue de regarder ma fille et mes fils dormir, même 5 ans plus tard.

Surtout, je pensais m'habituer à toutes ses émotions si complexes qui viennent avec la maternité, mais non. J'ai trois enfants, et les trois me remplissent d’une émotion indescriptible tellement je les aime. J'apprends encore à vivre avec ses émotions là. L'amour, la fierté, les angoisses, les peurs, la protection, name it...Tout ça mélangé à beaucoup de fatigue qui occasionne souvent la disparition de la patience, disons-le, ce n’est pas toujours simple hen!

Je ne savais pas que "choisir ses batailles" deviendrait ma devise. Que j’aurais un instinct qui deviendrait mon meilleur allié.

Qu’une wannabe superwoman ainsi qu’une maman ultra poule cohabiteraient dans mon p’tit corps. Que parfois, ces deux rôles là me nuiraient.

Je ne savais pas que par moment, la fatigue pouvait être si extrême (ça finit par passer, heureusement!).

Que je n’aurais pas toujours réponse à tout. Que je me poserais souvent trop de questions. (Même si les p’tits vieillissent, ça n’arrête jamais.)

Que ma mémoire me lâcherait sans cesse, mais que je me souviendrais du jour de mes accouchements à la seconde près.

Que je deviendrais mon pire juge.

Je me doutais, mais je ne savais pas que mon amoureux serait le meilleur papa du monde et que je l’aimerais encore plus, cet homme merveilleux-là. Qu'on ferait une équipe du tonnerre. (Oui oui, il me tape solidement sur les nerfs par moment et vice versa! ;) )

Crédit photo: Izabel Paré

Je ne savais pas que mes enfants me feraient prendre conscience de moi-même. Que je me verrais autant à travers eux, que j’apprendrais à mieux me connaitre.

Qu’ils m’amèneraient à me dépasser, à faire (essayer) de moi une meilleure personne.

Il y a bien d’autres choses que je ne savais pas, et d'autres que je ne sais assurément pas encore.

Il y a déjà 5 ans (+ 9 mois intra bedon) aujourd’hui même que mon premier enfant a fait de moi une maman.

J’ai peut-être toujours su que j'allais être maman.

Sauf que, maintenant, je sais ce que c'est que d'être UNE maman.

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Bonne fête ma princesse.

Je me souviendrai toujours de ce 4 (et le 3!) avril 2011. Pratiquement chaque minute.

5 ans…

Je ne savais pas que ça passerait si vite.

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