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PARTY

Recipe Exchange @ 9pm!

Sortir en grand...ou juste changer d'air

Il y a 1 mois, mes enfants ont tous été malades.

Rien de grave, mais un bon gros méchant bobo contagieux et les 3 ont eu besoin d’antibio à quelques jours d’intervalle chacun.

Ça les microbes, ce n’est pas comme les comme les jouets n’est-ce pas; ça se partage SI facilement!!!

Bref. On y passe toutes.

Après plus de 2 semaines à jouer à l’infirmière, un lundi soir après les avoir couchés, j’ai pris OFF.

Je devais sortir de la maison...

J’me suis poudrée un peu la face, j’ai mis du mascara et même du gloss. J’avais une date. Avec moi-même.

J’me suis faite un latté dans ma plus belle tasse réutilisable, j’ai pris mes sacs et je suis partie. Direction super marché.

Oui madame, je m’en allais au Métro faire mon épicerie!

C’est ce qu’on appelle sortir en grand.

Changer d’air.

Avoir l’impression d’être wild. (L’impression je dis bien!)

Avoir la tête pleine, mais être capable d’entendre mes pensées sans entendre « MAMAAAAAAN » continuellement. Personne qui s’obstine, qui chiale ou qui fait une crise de bacon.

Juste moi.

Fredonner les chansons quétaines qui jouent à Radio Métro, qui me rappellent le temps où j’étais ado et que j’étais aussi caissière dans un Métro (oui, j’ai un petit sentiment d’appartenance avec les Métro…c’est d’ailleurs là que j’y ai rencontré celui qui est devenu mon mari et le père de mes enfants. J’avais 16 ans, j’’étais caissière et lui, 17 ans était emballeur…Aaaaaw!! Ok, je m’écarte là…)

Mais avoir aussi une impression de vide, comme s’il me manquait un morceau (lire : mes enfants). Et le sentiment de légèreté venait-il du fait que j’avais juste une petite sacoche avec mon téléphone et mon porte-monnaie? Hummm…

En faisant mon épicerie calmement et en savourant le moment en l’étirant, j’ai eu une impression de déjà vu. Et ça m’est revenu.

Cette première fois que tu sors de chez toi pour faire une commission après avoir accouché.

Cette fois où tu as supplié ton chum de sortir pour aller acheter un truc super moche, pour aller chercher une prescription de médicaments, qu’importe; une excuse pour pouvoir sortir et voir la civilisation à nouveau.

Entre 2 boires, hop! la mama, elle a BESOIN de sortir de chez elle!

Ben c’est un peu comme ça que je me sentais.

Ce sentiment de liberté…

Faire l’épicerie tranquillement et avoir l’impression que le monde va vite autour de soi.

Mais un moment donné ça m’a rattrapé.

Je me suis mise à bercer mon panier pour rien. Ensuite je me suis énervée dans la rangée des biscuits parce que je voulais faire plaisir à mes p’tits malades (pour quand ils iraient mieux). Pareil dans le rayon des crèmes glacées : c’était parfait, ils avaient tellement mal à la gorge. Mais j’aurais voulu demander l’avis de mes « grands » (presque 4 ans et 5 ans), tsé, pour être certaine de faire le bon choix qui leur ferait vraiment vraiment plaisir!

Mais c’est correct, parce que c’est ça être une maman.

Ça pense à ses enfants.

Je suis revenue à la maison j’avais encore cette impression de déjà vu.

Comme quand je revenais d’une commission éclair, les premiers temps après avoir accouché, prête à donner le prochain boire à mon bébé. Mon bébé qui m’avait quand même manqué comme si je l’avais laissé une semaine plutôt qu’une heure.

J’étais bien.

Ok, j’ai quand même des vraies sorties avec des amies. Oui oui; j’ai une vie.

Et ce n’était pas la première fois pourtant. Mais j’avais oublié. Parce qu’avec de jeunes enfants/bébés, je pense que c’est souvent facile d’oublier.

Ça m'a fait réaliser que je devrais me ré-inscrire à une activité pour MOI, un soir en semaine.

Mais…

Je me suis promis d’autres date comme ça, le lundi soir. Rien d'extravagant, juste le quotidien, mais me permettre de changer d'air un peu.

Même si souvent, je suis claquée après avoir couché les enfants et que ça ne me tente pas de devoir sortir.

En plus, y a le wi-fi dans mon métro.

Faque la mère qui n’a pas les zinternets normalement sur son cell (moi! oui je vis en 1982 -non je n'étais pas née en 1982-) peut donc répondre calmement aux messages de ses amies. J’étais tellement énervée que j’ai pensé prendre un selfie dans la rangée des biscuits et de la mettre sur Instagram.

Peut-être lundi prochain. (NOT!)

On se donne rendez-vous?

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