Le 5e membre de notre famille
Lui, c’est Miko.
L’être le plus heureux de me voir lorsque j’arrive du travail, qui aime bien m’accompagner lorsque je vais courir (pas trop longtemps, il n’a plus toute l’énergie de sa jeunesse), en fait, qui aime toujours nous accompagner, mon chum, mes enfants et moi, peu importe où nous allons.
C’est celui qui s’occupait de la sécurité de mes enfants lorsqu’elles étaient petites; il s’installait devant les escaliers lorsqu’elles s’en approchaient trop, qui se plaçait derrières elles lorsqu’elles apprenaient à se tenir toutes seules, elles s’agrippaient à lui pour ne pas perdre l’équilibre.
Il s’occupe encore d’elles; le soir, avant d’aller se coucher, il entre dans les chambres des enfants, vérifie que tout est ok. Il le fait aussi avec mon chum et moi, fait le tour de la maison et finit par s’échouer dans son lit. Le matin, il s’assure que la grande est bien levée lorsque je lui demande, sinon, il s’en mèle! (fouillez-moi comment il fait ça, mais elle court aux toilettes et se dépêche à refermer la porte en criant NON MIKO! C’est d’une efficacité désarmante…)
Il ramasse méticuleusement les dégâts de nourriture, il prend soin de nettoyer le plancher de toutes les miettes et restants de nourritures garrochés par mes enfants au souper.
Il est très curieux et adore rencontrer du nouveau monde. Son côté sociable peut parfois être un peu dérangeant, mais en général, il a un certain savoir-vivre et ça le rend tellement attachant. Il adore être dans la cuisine avec nous. Il est pas mal tout le temps juste dans les jambes, mais bon… C’est partout pareil; on les aime plus que tout, mais parfois, on les passerait par la fenêtre…
Il est arrivé dans notre vie début mai. Dans son jeune temps, il devait clairement avoir un trouble de déficit d’attention AVEC hyperactivité. Beaucoup d’hyperactivité. Je ne suis pas médecin, mais il était I-NÉ-PUI-SABLE. C’est comme si une bulle éclatait dans son cerveau et qu’il ne se possédait plus. La seule chose à faire : «tu veux t’énerver? Vas t’énerver dehors!» Il courait à toute vitesse dans la cour comme s’il n’y avait pas de lendemain. L’automne, il défaisait nos tas de feuilles… que dis-je, il faisait exploser nos tas de feuilles. L’hiver, il escaladait tous les bancs de neige. L’été, il sautait dans toutes les piscines, lacs, rivières, étang, flaques d’eau… il est même allé se baigner dans le bassin décoratif du voisin!
Puis il a pris de la maturité, il s’est assagi.
Quoique….
Il a toujours l’air un peu mongol quand on lui dit de s’assoir et qu’il s’assit-donne la patte-l’autre- fait un high-five-se couche-roule sur lui-même, tout cela en 4 secondes et quart…
Vous aviez compris que je parlais de mon chien, right?!
Ce gros nigaud qui a exactement 1 an de plus que mon ainée, mon premier bébé (enfin… ma réelle pratique pour celui que je portais!) apporte à nos vies une couleur bien particulière.
Spécialement noire.
Surtout sur mon plancher. Faudrait d’ailleurs que je passe l’aspirateur…
Mais il nous a choisis… Je revois la dizaine de boules de poil se promener maladroitement dans le salon. Mon chum qui prend l’une d’elle et la petite bête se démène pour débarquer et rejoindre sa fratrie. Il prend une autre boule de poil et… voilà. C’est l’amour. Boule de poil enfouit son petit museau dans le cou de mon chum et il y reste. Juste pour confirmer, mon chum le dépose par terre et Boule de poil se couche entre ses pieds. C’est lui. Lui, tout noir avec la tache blanche sur la poitrine et le bout de 3 de ses 4 pattes blanches. Lui qui, pour nous, va faire de sa première année de vie un enfer et depuis, a su devenir irremplaçable.
C’est un membre à part entière de notre famille, il a grandi avec les enfants et celles-ci l’adorent. Il a partagé plein de choses avec les filles. Même ses repas, à de TRÈS RARES occasions (eurk…).
Ses manies, ses habitudes qu’on a appris à connaître et à se moquer gentiment. Ses grands yeux bruns, sourcils circonflexes, sa grosse face accotée sur nos cuisses, ses gémissements chuchotés; son non-verbal infaillible pour nous dire qu’il veut des gratouilles.
Ça et se «parker» entre nos jambes. 90 livres de chien dans le chemin, c’est dur à manquer.
Desfois, les filles nous demandent si un jour, Miko ira au ciel. Bien sûr qu’il ira au ciel, tous les chiens aimés vont au ciel.
Un jour. Mais pas tout de suite.
De toute façon, il est éternel, Miko.
<3